Florent,
La suite à partir de ce que j'ai trouvé sur le Net. Je dois dire que Serge m'avait mis sur la bonne piste.Désolé mais je n'ai pas gardé le lien. Il suffit de taper dans un moteur de recherche "encyclopédie du Klir". Attention, les photos n'ont pas suivi le "copier coller".
Encyclopédie du Klir
Connaissez-vous un vernis acrylique extrêmement fin, qui se passe au pinceau, à l’aérographe, qui sent bon... et qui peut être utilisé dans une bonne dizaine de recettes de “cuisine” maquettiste.... Bien sur, vous avez lu le titre, tricheurs!
Donc, les maquettistes utilisent le KLIR... dans beaucoup d’usages, SAUF, pour nettoyer les sols....
De fait, ce produit est soluble à l’eau (tant qu’il n’est pas sec), et bien qu’il soit prévu pour faire briller les carrelages de nos habitations, c’est tout simplement un vernis acrylique...
PREMIER AVANTAGE
Il ne faut pas avoir un magasin de maquette près de chez soi, un droguiste, une superette ou un bon hypermarché fait l’affaire.... (rayon lavage des sols).
Une idée au passage, fouillez dans la pagaille sous votre évier, vous aurez la surprise de trouver un vieux bidon du produit miracle. Si vous êtes des maquettistes globe-trotters, (ou internautes hors hexagonaux), notre KLIR (franco-belge) se trouve partout... sous les camouflages suivants: FUTURE (Usa, Canada), KLEAR (Grande Bretagne), KRISTAL KLEAR (Nouvelle-Zélande), GLOCOT (Argentine) PARKET PLUS ou PRONTO VAX (Hollande), ERDAL GLANZER (Allemagne), WIPE AND SHINE (Japon)... on sait jamais, si vous voyagez!
PREMIERE DECOUVERTE : LES PIÈCES TRANSPARENTES :
Pendant de nombreuses années, nos kits pêchaient par la qualité des parties transparentes, n’ayant qu’un lointain rapport avec des vitrages d’aviation.
Améliorer l’aspect des “verres” est le premier usage découvert et le plus utilisé (on le retrouve sur le WEB dans des quantités industrielles d’articles de montage, venant de presque tous les pays): en plongeant les pièces transparentes dans le KLIR, elles semblent plus transparentes et moins épaisses.... Miracle, me direz-vous???
Non, simplement l’application de vieux principes d’optique: Le produit vient remplir les microrayures et imperfections, limitant ainsi, les réflexions parasites... Moralité, le plastique prend un éclat insoupçonné. En conséquence, la première des choses à faire est d’éliminer (si nécessaire), les éraillures flagrantes autant que possible (le KLIR est efficace... mais faut pas exagérer, pour les miracles consacrés... préférez l’eau de Lourdes).
On peut utiliser toutes les méthodes réputées, pâtes polissantes pour pour plastique (compond), dentifrice (sans fluor) mais aussi notre bon ami MICRO-MESH.
Comme les autres pièces, les vitres sont potentiellement grasses et vous les avez manipulé avec vos gros doigts sales... Pour un efficacité parfaite de notre produit, il faut nettoyer, à l’alcool, sans ajouter de poussière.... Toutes ces traces ont tendance à refouler le KLIR. Un bon bain dans un pot de peinture (préalablement nettoyé....) rempli d’alcool fera l’affaire, en secouant le pot (fermé.... voyez, je pense aux maquetteux distraits). On retire la pièce avec un pince: c’est pas le moment de replacer les traces de doigts que l’on vient de supprimer. Vient le temps du séchage de l’alcool. Il doit être total, sinon il gênerait l’action du KLIR... (ne vous inquiétez pas, c’est rapide) Dans un pot à confiture, on plonge délicatement et lentement les pièces à traiter, plusieurs fois... il faut bien sur éviter la formation de bulles, qui sont par la suite du plus mauvais effet... On laisse égoutter la pièce sortie du bain, puis on la réserve pour séchage complet sur du papier absorbant pour pomper les excès de produit sur les parties basses. En cas contraire, le KLIR forme une surépaisseur, moins transparente et fort inesthétique.
A ce stade, l’opération anti-poussière est indispensable, le KLIR fixe à la perfection toutes les poussières de l’air ambiant. Il faut couvrir les pièces jusqu’à séchage complet....(un vieux tupperware transparent retourné fait parfaitement l’affaire.. ou tout simplement un verre à moutarde...vide) et on laisse infuser 48 heures avant masquage et peinture...
Effet favorable inattendu :
Souvent le collage cyano ou à la colle maquette d’une verrière “embue” la vitre et détruit la qualité de votre kit. Certes, les collages peuvent se faire à la colle à bois ou avec des “canopy glues”.....
Les verrières traitées au KLIR ne sont pas (ou très peu) sensibles au “voile blanc” du aux colles agressives. En effet, le blanchiment est une réaction chimique de surface due aux vapeurs (toxiques) de nos colles favorites sur le plastique. Quand une couche de KLIR insensible aux vapeurs s’est intercalée entre elles et le plastique, plus de “buées synthétiques”.... Si ce brouillard se produisait quand même... un nouveau bain de KLIR le ferait souvent disparaître. Même connaissant le bienfait, je ne me risquerais pas à utiliser cette astuce sur un kit “de prix”.
Correction et nettoyage :
Vous n’êtes pas content du résultat??? 2 solutions: un nouveau bain de KLIR pour la pièce décevante et si ç3a ne suffit pas un plongeon d’une heure dans une solution d’eau amoniaquée nettoiera la verrière.... C’est marqué sur le bidon, le solvant du KLIR sec... c’est l’amoniaque... Amusez-vous bien, aérez l’atelier, nettoyez en l’absence de madame et portez un masque efficace... Sinon...
DEUXIEME DECOUVERTE : LA FINITION
On vous a dit que le KLIR est un “vernis acrylique”?... alors pourquoi ne pas essayer de remplacer les coûteux vernis de nos marques préférées? Et bien, ca marche très bien... en base avant les décals, et pour la finition d’une déco brillante...et en plus il ne jaunit pas dans le temps.
Il peut être pulvérisé tel qu’il sort du bidon (il marche aussi au pinceau, car il a une capacité à se tendre qui gomme les éventuelles imperfections du brossage).
Son séchage au doigt est rapide, la manipulation est possible très rapidement et les traces de doigt ont tendance à ne pas marquer sur les zones klirées (sauf si vous venez de finir un big-mac ou un pan bagnat)
Notre ami respecte les gravures par sa finesse, cela en fait un vernis brillant quasi-parfait, qui nécessite toutefois quelques précautions simple:
Il faut d’abord laisser sécher la peinture 48 heures avant de passer le KLIR (surtout dans le cas des enamel).
Il faut passer 2 ou 3 couches fines de KLIR à une pression autour du bar, (*) en laissant 5 minutes de séchage entre chaque couche. Ne soyez pas surpris par la qualité moyenne de votre travail... laissez du temps au KLIR, il devient superbe au bout de quelques minutes.
(*) Nota de l'auteur... il n’y a aucune connotation éthylique dans cette phrase...
Les “tout petits problèmes dans ma plantation” :
- peau d’orange :
La peau d’orange sur une belle finition casse totalement la maquette. Si l’application du KLIR crée ce “zeste”, cela vient de l’utilisation d’une pression trop forte, ayant pour effet de faire sécher le KLIR trop vite. Des temps chauds et secs peuvent aussi nuire à cette “prise de niveau” ainsi que des peintures pas assez sèches.
Une autre couche de KLIR fera souvent disparaître l’effet indésirable. Sinon un coup de décapage (madame chez belle-maman et opération ammoniaque) et on refait un “tour gratuit”.
Il est aussi possible de ralentir le séchage du KLIR en y incorporant 2 gouttes de liquide vaisselle, du liquide lave-glace, du diluant polly scale, ou de l’alcool à 90°...
- peau de serpent... et oeil de poisson :
Sur les peinture enamel qui n’auraient pas assez séché, un aspect “peau de serpent” peut voir le jour... le KLIR est “attiré” par endroits et repoussé à d’autres... l’horreur. Il forme des gouttelettes inesthétiques et certaines zones restent non traitées.…
Donc, on laisse sécher, (le maquettiste est par nature patient), on évite les doigts gras, et en cas d’enamel, un coup de nettoyage au liquide vaisselle (PALMOLIVE et similaires) rincé à l’eau chaude, suivi d’un séchage complet ne seront pas de trop.
Pour voir l’effet KLIR, il faut laisser “reposer la pâte” comme pour les crêpes. 48 heures de séchage complet avant de mettre les décals. En effet, s’il est sec “au doigt” en moins d’une heure, il reste soluble à l’eau tant qu’il n’est pas TOTALEMENT sec en profondeur (polymérisation acrylique). Il risque, en cas d’exposition à des liquides divers, de se reliquéfier en contact avec l’eau des décals, les produits de pose des décals, les éclaboussures due à une erreur de manipulation de la tasse à café...
- effet brouillard :
Les solutions assouplissantes pour décal (DACO, MICROSOL...) peuvent réagir avec le KLIR, si celui ci n’est pas PARFAITEMENT SEC... Il se forme alors une auréole “brumeuse”... celle-ci disparaîtra avec une nouvelle application de KLIR... mais pour se passer de cet inconvénient... respectons la règle des 24 à 48 heures de repos...
La pellicule de KLIR est aussi une surface idéale pour l’application des jus... huiles, enamels et acryliques s’y comportent très bien et le nettoyage est simplifié. Une fois TOTALEMENT sec, même l’alcool n’est pas sensé l’attaquer...
Après la pose des décals, il faut respecter encore le délais des 48 heures pour “noyer” les décals.
La couche de KLIR bien sèche est imperméable à presque tout et donc à de fines couches de vernis enamel mats et satin du commerce (humbrol, testors..)... évitez toutefois d’inonder avec ces produits... Les vernis acryliques habituels ne dégraderont pas non plus votre KLIR.
- effet canicule :
Il faut faire attention par des températures extrêmes (40C et plus), le séchage trop rapide du KLIR peut provoquer des traces blanches, surtout passé au pinceau (sorte de cristallisation)... quand il fait TROP chaud, choisissez plutôt la sieste pour vos loisirs...
TROISIEME DECOUVERTE : LES COLLAGES
On vous a dit que le KLIR collait en séchant ? Non? Alors, essayez de rouvrir le pot de peinture où vous stockez votre produit.... Pas facile, hein! Et cette propriété va nous servir...
- pose des vitrages :
Si les plastiques jointent parfaitement, un peu de KLIR entre les 2 pièces et on laisse sécher... La verrière est posée sans risque d’y laisser les doigts (comme avec la cyano), de cochonner le joint ou de blanchir la vitre.
- pose des décals :
Certains mettent une petite goutte de KLIR sous les décals lors de la pose, pour augmenter leur pouvoir collant et éviter tout silvering. Puis une autre couche est appliquée sur le décal, comme pour un assouplissant, afin de faire amalgamer le marquage avec la sous-couche de KLIR. Il faut, bien sur, supprimer les excès de liquide avec un coton tige avant le début du séchage.
En se rétractant, grâce à son grand “pouvoir” lissant, le décal vient se vautrer dans les lignes de structure...…
Pour les grands décals à apposer sur des reliefs tourmentés (nose arts de P40 ou P47....), le recours à des assouplissaient plus violents est nécessaire suivant la marque de décal.
Sur les metallizer et en particulier l’alclad, sans microset, certains décals collent mal... La goutte de KLIR résout le problème... sans trace aucune.
- pose des photo-découpes :
Les petites pièces en photo-découpe, peuvent être collées au KLIR, comme avec un vernis classique.
QUATRIEME DECOUVERTE: LES DILLUTIONS
Un produit acrylique, soluble à l’eau doit sûrement faire bon ménage avec nos peintures acryliques, Tamiya, Gunze... Un petit essai s’imposait, certains l’ont fait.....
- diluant pour acrylique :
En remplaçant l’eau et l’alcool par la même quantité de KLIR, l’effet peau de pêche des peintures TAMIYA mat est supprimé, le résultat est d’un excellent fini et le passage au vernis très simplifié.... L’aspect final avant vernis est un “satiné” assez doux... Bien sur la peinture accroche mois les pigments des jus... et la technique du “jus intégral” plus difficile à employer. La patine devient plus discrète, intermédiaire avec la technique du “jus sur vernis brillant”.
Gunze : est déjà fort belle avec les techniques habituelles. La Klirisation de cette marque ne modifie pas, semble t’il ses qualités et accélère le séchage “au doigt”...
Life Color... particulièrement tatillonne (**) à diluer et à passer, donne un excellent résultat avec une dilution 2 KLIR pour 1 LIFE, résultat très fin, mat satiné, vraiment joli.
(**) Bien sur, certains experts de la LIFE, vous diront qu’avec de l’eau du robinet, le résultat est excellent
Polly Scale ... aucune difficultés de mise en oeuvre, comme ses collègues le mélange se fait bien, le pschittage est facile et le résultat satiné...
HELLER... les pots gratuits (?), si la consistance rappelle LIFE COLOR, je ne suis toujours pas arrivé, pour l’instant, à en tirer quelque chose de bon à l’aérographe... Par contre au pinceau, dilué au KLIR, sur des petites surfaces, le “trait” est précis... on va peut être pouvoir éviter de gâcher ces petits pots transparents.
La klirisation peut être adaptée aux autres marques acryliques après essai préalable...
Cette technique a été utilisée sur des surfaces relativement faciles... les essais de camos difficiles n’ont pas encore été entrepris...
- vernis mat et satin :
KLIR est un vernis brillant, depuis qu’on vous le dit sur cet article, vous allez bientôt finir par le croire.....mais un KLIR mat... ça existe?
Il suffit de mélanger de la FLAT BASE de TAM ou GUNZE au KLIR et de pulvériser sur le kit... alors mat, satin... à vous de doser:
- 3 KLIR pour 1 FLAT BASE donne du MAT DE CHEZ MAT
- 10 KLIR pour 1 FLAT BASE donne du MAT
- 15 KLIR pour 1 FLAT BASE donne du SATIN
Et tous les dégradés sont possibles en dosant la proportion KLIR/FLAT, il est possible de jouer sur des “matitudes” pour figurer des usures par panneaux, les remplacement de panneaux (cannibalisme)... en travaillant sur les reflets. Additionnés aux autres techniques de voiles, jus, pré-ombrages, post shadding, cela donne un petit plus subtil comparable au nuances d’alu sur un avion métal naturel.
- fumées, échappements, traces de poudre :
Bien sur, on peut diluer le smoke TAMIYA ou GUNZE avec le KLIR, mais on peut teinter le KLIR avec des couleurs diverses pour créer des teintes différentes destinées au vieillissement de nos kits. Je pense aux fumées d’échappement des Allysson par exemple, ou de celles des “black widows” et des “catalinas”.
D’autre part, les inévitables fuites d'huiles des intrados de la 2WW sont très réalistes en colorant du KLIR avec des marrons acryliques, les coulures appliquées au pinceau, comme si c’était un jus. Et les traces d’huiles vaporisées par le vent relatif sont effectuées dans le sens de l'écoulement de l'air à l'aérographe.
- colorations des parties transparentes :
Il est possible de créer un bain de KLIR teinté pour colorer des verrières, en mélangeant le KLIR avec des peintures transparentes. (ou avec des colorants alimentaires)
Les verrières des jets militaires sont magnifiques, avec leurs teintes dorées, genre F16.... mais alors, restituer ces couleurs en maquette? quelle galère! Quelques gouttes de X12 Tamiya (acrylic gold) dans un peu de KLIR feront l’affaire.... Il est possible par mélange ou bains successifs de modifier la teinte pour s’approcher de l’effet escompté.
- vitrages des instruments :
Même technique qu’avec votre vernis brillant actuel... une goutte de KLIR sur chaque cadrant de tableau de bord donnera l’illusion d’un vitrage... encore plus fin que d’habitude
CINQUIEME DECOUVERTE : LES MELANGES
Dans tout maquettiste, il y a un MacGyver qui sommeille, un chimiste ou un cuisinier tapi dans l’ombre... Et voila le résultat!
- matériaux de diorama :
Notre KLIR peut être utilisé pour fabriquer des flaques de boue, ou des eaux dormantes dans le diaporamas.
C’est moins épais que l’EPOXY, mais c’est plus facile à travailler et le temps de séchage est plus court que les résines transparentes (et cela sent meilleur).
Des poudres de pastel ou des pigments pour peinture peuvent êtres mélangées au KLIR, pour créer la boue et la poussière. Il peut être aussi vaporisé sur un tarmac pour figurer une zone mouillée (pluie, embruns...)
- bouchages de trous et fentes :
Mélangé à du talc en poudre, la pâte est souple et offre un mastic à séchage rapide, facile à poncer.…
2 pièces jointent mal??? Une pipette de KLIR dans la palette... une cuillère de “distributeur à café” de talc (sans additif), et on mélange jusqu’à obtention d’une pâte “satisfaisante”.... étalage de la pâte avec une spatule “mac do” (pas cher et pratique)... lissage à l’eau ou au klir... et séchage.
Une fois sec... on laisse 2 plombes... ponçage avec une feuille Tamiya... pas de micromesh, mais pourquoi pas... et un petit coup de “gris mat se rapprochant de la couleur du plastique du kit” de Tamiya au pinceau “pour voir”. Le résultat est convainquant...
Les outils :
La fente :
la pâte :
la pastissage :
Le lissage :
le ponçage :
le résultat :
Avantages :
1/ facilité de mise en œuvre
2/ ça pue pas... nos poumons disent merci,
3/ ça se ponce tout seul.... enfin presque, faut pas exagérer,
4/ le mélange est teintable avec de la peinture acrylique,
soit pour camoufler le joint, en cas de camo clair... on pense à certains mastics ROUGES......soit au contraire pour mieux le voir pendant le travail (élimination de retassures)
PS... en cas de peinture brillante, un petit coup de klir sur la zone travaillée (après ponçage) donne une étanchéité supplemetaire au joint et la peinture n’a pas tendance à y être aspirée...
- peinture métallique :
En mélangeant de la poudre SNJ avec du KLIR, on obtient une “métallisée” argent très résistante... d’après la littérature.
UN DERNIER TRUC
Quand on fabrique soi-même ses moules de résine... une couche de KLIR dans le moule améliore la qualité du moulage... toujours d’après la littérature.
DILUTION ET DÉCAPAGE
Bien que l’on puisse l’utiliser tel quel... la dilution du KLIR est possible avec les produits déjà cités pour retarder son séchage...
Le nettoyage se fait simplement... que ce soit sur les kits, les aéros ou les pinceaux: nettoyant pour vitres, eau amoniaquée ou alcool…
Si vous êtes un maquettiste distrait et que vous vous en pastissez les mains (voire plus)... il vous suffit de vous laver les mains (ou plus) à l’eau chaude et au savon de Marseille, avant de rester collé à la maquette ou à la poignée de porte....
SECURITE
La plupart de nos produits sont plutôt nocifs pour nos poumons. Certains produits que vous pensez inoffensifs doivent être utilisés avec précaution... Le KLIR fait partie de cette famille d’hypocrites... pour faire une belle couche de vernis, la grande majorité d’entre nous le pulvérise le plus souvent!!
Ce produit a l’air bonasse puisque des générations de femmes l’utilisent pour le sols de nos maisons, jusqu’à la chambre des gosses (pitchoun, gones, mainades, drôles suivant les régions) et personne ne prend la moindre précaution pour cela! FAUX et ARCHI FAUX!! Elles l’appliquent à la toile (serpillere, wassingue, tubaillole...toujours suivant les régions). Aucune de nos légitimes (ou non) ne le fait passer dans un pistolet à peinture pour le vaporiser au sol.... Et de fait, si l’application au pinceau du KLIR est “soft and fine”, l’aérosol dégagé par l’aérographe, lui, est moins agréable... Réfléchissons, voulons-nous avoir de beaux poumons “brillants” faisant ressortir chaque bronche sous la fine couche de notre vernis???
Maquettistes méditerranéens, ne jamais verser le KLIR dans un verre à apéritif, son aspect risque de le faire confondre, avec votre verre de Pastis, par temps chaud.... (quand on est concentré sur un montage, il faut savoir limiter les risques d’inattention...)
CONCLUSION
On a souvent de bonnes surprises avec des produits que l’on a, là, sous la main... Il suffit d’y penser et de les essayer...
Un dernier détail insignifiant, vous pouvez aussi mettre 2 bouchons de KLIR dans un seau d’eau chaude et passer la serpillière dans votre séjour.... ça va surprendre madame, mais c’est aussi une utilisation... minoritaire du produit qui a un très bel effet.
PS: ce petit catalogue peut être amélioré, augmenté par votre expérience... ou vos expériences réussies ou ratées... pour aider la foule.
Auteur : Pierre66
Ajout d'un commentaire le 03/07/2010, par Georges-Antoine Dailly :
"J'utilise à présent la peinture Revell Aquacolor mais elle est un peu délicate car trop épaisse à mon goût. En revanche j'ai été séduit par son aspect très mat et sa permissivité lors de retouches qui s'avèrent invisibles après séchage. A présent je dilue cette peinture au "Klir" et cela a pour vertu de faire chuter la tension superficielle de la peinture sans diminuer son pouvoir couvrant, ni d'ailleurs son aspect très mat. De sorte que un voile de peinture ne cache plus aucun détail fût-il infime."